Le Comité d'Intérêt de Quartier.

Pourquoi un comité d'Intérêt de quartier à Morgiou ?

Oui, pourquoi dans un coin perdu, loin de toute civilisation, sans eau ni assainissement, où le cabanon et la partie de pêche semblent être les principaux soucis des habitants ?
Cette question, avant la construction de la route du feu (1954 1959), aurait paru incompréhensible aux Morgioutiens de l'époque.

Mais depuis....tout a changé et les problêmes ont commencé à faire leur apparition. Il fallait une autorisation pour aller à son cabanon en voiture, donc des démarches individuelles à faire auprès des administrations pour obtenir ce fameux papier délivré, au début, pour quinze jours renouvelables (une véritable ordonnance...).


Puis, avec l'électricité, le confort (relatif) arrive et on commence à vivre "comme à la ville" ; bien entendu les relations avec tous les services municipaux prennent de l'ampleur. Morgiou doit faire face aux mêmes problèmes qu'un quartier du centre ville : sécurité, circulation, stationnement, propreté, protection des espaces, etc.. avec, en plus, les risques d'incendies, la sufréquentation et bien entendu, tous les problêmes liés à la mer (port, pêche de plaisance et professionnelle, bateliers, protection des fonds etc..).

Il est alors nécessaire de centraliser toutes ces demandes et souhaits afin d'organiser un peu tout cela.

C'est dans les années 1960/70 qu'un CIQ a commencé à prendre forme, puis une période de faible activité, peut-être par manque de volontaires, a bien failli le faire disparaitre.

Mais, heureusement, vers 1975 une poignée de volontaires a repris le tout en main. Et depuis, des centaines ou milliers de lettres, de démarches, de réunions, permettent tant bien que mal d'obtenir quelques résultats, mais il ne faut surtout pas être pressé.

Tout arrive à qui sait attendre...
paraît-il!!!


Le projet du Parc National, en cours de réalisation par le G.I.P des Calanques, est suivi de près par les membres du CIQ, qui souhaitent en définitive que les réglements et lois actuellement en vigueur, et éventuellement améliorés, puissent enfin être appliqués et respectés afin de protéger efficacement et durablement le massif des calanques ainsi que la mer qui le borde et bien entendu Morgiou. Et, si ce n'est pas, par un Parc National, il faudra bien trouver une solution.


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